CASEMATES DE TROISIEME LIGNE

 

La première ligne constitue une position d’avant poste destinée à donner l’alerte face à une

tentative de franchissement du fleuve. Mais la ligne des village est sensée être la ligne principale

de résistance, tenant sous ses feux tous les débouchés de la forêt Rhénane. Le Haut Etat major

sait pertinemment que la première ligne ne pourrait pas empêcher l’établissement  d’une tête de

pont. Mais il compte sur la 3e ligne pour l’empêcher de passer outre la forêt.

A une distance de 1 à 3 kilomètres du Rhin, elle est constituée de grosses casemates de 1200m3

de Strasbourg à Marckolsheim.

Du sud de Marckolsheim à Hombourg on trouve essentiellement des casemates du type M2F de

450m3, identiques aux blocs de berge, coulés en 23 exemplaires. Ces casemates sont d’un même

type et ne diffèrent que dans le détail.

Les grosses casemates sont très protégées (dalle de 1,50 m, mur frontal 1,80m, murs créneaux 1,50m,

 murs arrières 1m) et sont  masquées côté Rhin par un talus de terre retenus par des ailes. Elles

agissant en flanquement (l’action frontale était assurée par les cloches GFM), par 4 jumelages

Reibel puis des 47 mm Mle 34.

Il y a deux chambres de tir, une chambre pour le chef de casemate et deux pour l’équipage, un

local pour les groupes électrogènes avec 2 ou 3 filtres, un puit, du carburant. Mais il n’y a pas de cuisines.

Les petites casemates du type M2F possèdent le même plan que les ouvrages de berge de ce

 type. Ils n’avaient pas de groupe électrogène. Mais ils avaient un canon AC de 37 et 4

jumelages de 7,5mm.

Enfin, certaines casemates, comme celles de Ottmarsheim ont été construites selon un plan

intermédiaire, la même disposition que les grosses casemates mais plus faible protection.

Elles étaient équipées d’un canon de 47.